Vitesse
L’innervation segmentaire des muscles cutanés fait que chaque segment peut se contracter de façon autonome (Damiens, 1986) : dès que le flux tend à devenir turbulent la peau se creuse localement de manière à maintenir le flux laminaire.

La résistance de l’eau sur un système rigide (Gray, 1936) montre que les dauphins, les orques devraient disposer, pour atteindre 55 km/h (vitesse de pointe), d’une puissance musculaire 7 fois supérieure à celle des autres mammifères.
Ce phénomène (contraction segmentaire des muscles peauciers) permet alors d’expliquer ce paradoxe.

La peau de l’orque constitue donc un véritable organe dynamique, elle intervient dans la locomotion d’une manière active.